L’exercice à vie soutient la santé du cerveau, le ralentissement du déclin cognitif et la préservation de la mémoire.
Rester actif tout au long de la vie peut être l’un des meilleurs moyens de garder le cerveau vif, même dans la vieillesse. Une étude récente de l’University College London suggère que l’activité physique régulière, en particulier avant l’âge de 50 ans, pourrait jouer un rôle dans le ralentissement du déclin cognitif et la préservation de la fonction de mémoire. Les chercheurs ont examiné les données d’une étude à long terme après les participants nés en 1946 et ont trouvé un lien entre l’exercice à vie et la santé cérébrale à 70 ans.
L’étude s’est concentrée sur la façon dont l’activité physique sur trois décennies a affecté la fonction cérébrale, en particulier en ce qui concerne la maladie d’Alzheimer. Les analyses cérébrales ont montré que les personnes qui se livraient à l’exercice régulier avaient un hippocampe plus important, la zone du cerveau liée à la mémoire. Ceux qui sont restés actifs tout au long de leur vie ont également connu un déclin cognitif plus lent, même si leur cerveau a montré des signes d’Alzheimer, comme une accumulation amyloïde ou un rétrécissement. L’effet semblait encore plus fort chez les femmes.
En gardant le cerveau engagé par le mouvement, le corps peut construire une sorte de défense contre la démence. Les chercheurs pensent que l’activité physique aide à maintenir la fonction cognitive en soutenant la circulation sanguine vers le cerveau, en réduisant l’inflammation et en encourageant les connexions neuronales. Bien que l’exercice n’a pas complètement arrêté les signes physiques d’Alzheimer, ceux qui exerçaient régulièrement semblaient conserver leur netteté mentale plus longtemps que ceux qui étaient moins actifs.
Les participants à l’étude ont autodéclaré leurs habitudes d’exercice sur 30 ans, avant et après avoir eu 50 ans. Lorsque les chercheurs ont examiné leurs analyses cérébrales à 70 Hippocampe plus grand et meilleure fonction de mémoire par rapport à ceux qui étaient moins actifs. Même ceux qui avaient des marqueurs d’Alzheimer dans leur cerveau ont pu maintenir des capacités cognitives plus fortes si elles avaient été physiquement actives tout au long de la vie.
L’une des principales conclusions de l’étude a été l’importance de la cohérence. Rester actif sur plusieurs années semblait avoir un impact plus important que de courtes rafales d’exercice plus tard dans la vie. Cela suggère que faire du mouvement une habitude à vie – que ce soit par la marche, la course, la natation ou d’autres formes d’activité physique – pourrait aider à maintenir la santé du cerveau bien dans la vieillesse.
Bien que les chercheurs ne comprennent pas encore complètement comment l’exercice protège le cerveau, les résultats ajoutent à des preuves croissantes que le mouvement est bon pour plus que la santé physique. Les experts croient que les activités qui permettent de pomper cardiaque peuvent encourager le cerveau à renforcer la résilience contre les changements liés au vieillissement. Certaines études suggèrent que l’exercice stimule la libération de produits chimiques qui soutiennent les cellules cérébrales et améliorent la fonction cognitive globale.
Bien que l’étude se soit concentrée sur l’activité physique du temps de loisirs, les chercheurs reconnaissent que d’autres types de mouvement, tels que des tâches liées au travail ou des activités ménagers – peuvent également contribuer à la santé du cerveau. Cependant, parce que l’étude s’est appuyée sur des données autodéclarées, elle n’a pas saisi l’intensité ou la durée des habitudes d’exercice des participants. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer exactement comment différents types de mouvement influencent le cerveau au fil du temps.
La démence reste l’un des plus grands problèmes de santé pour les populations vieillissantes, et il n’y a aucun moyen garanti de l’empêcher. Cependant, les experts estiment que près de la moitié des cas de démence pourraient être retardés ou évités en abordant des facteurs de vie comme l’exercice, le régime alimentaire et l’engagement social. Cela signifie que même si la génétique joue un rôle dans des conditions comme la maladie d’Alzheimer, il existe des mesures que les gens peuvent prendre pour réduire leur risque.
Bien qu’il n’y ait pas d’approche unique pour prévenir la démence, les preuves sont claires: se déplacer régulièrement peut aider à garder le cerveau en bon état. Qu’il s’agisse d’une promenade rapide, d’une balade à vélo ou d’un jeu de tennis, faire de l’exercice une habitude à vie peut être l’une des meilleures choses que les gens peuvent faire pour leur esprit. Et alors que les chercheurs continuent d’explorer la relation entre le mouvement et la santé du cerveau, ils espèrent découvrir encore plus de façons de garder la mémoire et la fonction cognitive forte bien dans la vieillesse.
Sources:
Exercice à vie lié à un risque de démence inférieur
L’étude révèle comment l’exercice à vie pourrait protéger contre la démence