Bruxelles (Bruxelles Morning Newspaper) – L’Union européenne pèse en levant plus de sanctions contre la Syrie, ce qui peut inclure des sanctions économiques et des exceptions humanitaires, a rapporté Bloomberg.
L’Union européenne est en train de négocier un accord pour suspendre partiellement plusieurs mesures restrictives sur l’industrie énergétique de la Syrie, notamment le déversement d’interdictions d’importation du brut des terres et de fournir des technologies à l’industrie pétrolière et gazière.
Quelles mesures l’UE envisage-t-elle de soulever contre la Syrie?
Les sources ont indiqué qu’un arrangement pourrait également mettre fin aux restrictions sur le financement de l’exploration ou du raffinage de l’huile et de la construction de nouvelles centrales électriques. D’autres étapes regardées par l’UE comprennent la libération de plusieurs banques de la liste des sanctions et la suppression partiellement de certaines restrictions imposées à la banque centrale syrienne pour lui permettre de mettre des fonds disponibles, selon des personnes familières avec le problème.
Plus tôt, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont conclu un accord le 27 janvier 2025 dernier concernant la feuille de route qui atténue les sanctions contre la Syrie. Les restrictions imposées dans des domaines telles que l’énergie, les transports et les institutions financières devraient être suspendues pour l’instant.
Un tel soulagement sur les sanctions soutiendrait l’économie du pays à la reprise économique, stabilisant ainsi la nation avec sa nouvelle administration. Le soulagement dépend de ce que les nouvelles autorités de la Syrie réalisent en ce qui concerne l’inclusion et les droits de l’homme. Un mécanisme «snapback» permet à l’UE de rétablir les sanctions si les conditions se détériorent.
Quand l’UE a-t-elle imposé des sanctions à la Syrie?
L’UE avait infligé des sanctions contre la Syrie en raison de l’oppression du gouvernement dans la guerre civile. Le 9 mai 2011, l’UE avait adopté des sanctions ciblées contre la Syrie. Les mesures étaient axées sur les coupables d’actes violents contre les civils et comprenaient le gel des actifs et les interdictions de voyager.
Au fil des années, les sanctions économiques entreprises par l’UE se sont élargies en pétrole brut syrien embargo et limitent les investissements dans le pétrole de la Syrie. Ils ont gelé des actifs situés au sein de la Banque centrale de Syrie qui étaient possédés dans la région de l’Union européenne.