Les MEP ont exigé un financement dédié à l’UE pour renforcer les infrastructures, la connectivité et la résilience dans la région des Trois Seas.
Cela vient juste avant le prochain sommet des trois mers à Varsovie le 28 au 29 avril.
Les trois pays de mer représentent près de la moitié des États membres de l’UE
La région rassemble 13 pays situés entre les mers baltes, noires et adriatiques.
Ce sont: l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie.
Dans une lettre au président du Conseil européen, Antonio Costa, les députés dépèrent l’importance stratégique de la région pour l’avenir de l’Union européenne.
Ils soulignent également la nécessité de combler les lacunes existantes dans les transports, l’énergie et les infrastructures numériques.
Les députés de l’Euro appellent à la création de
«Un fonds spécial dans le cadre de la politique de cohésion de l’UE pour soutenir les projets transnationaux stratégiques réalisés dans le cadre de l’initiative Three Seas.»
Les signataires écrivent,
«Les trois pays des mers représentent près de la moitié des États membres de l’UE. Soutenir leur intégration et leur développement n’est pas seulement une question d’équité – c’est un impératif stratégique pour la force et l’unité de l’Union.»
Soulignant les préoccupations concernant le risque d’une “ Europe à deux vitesses ”, la lettre soutient qu’une augmentation des investissements dans la région profiterait à la fois à ses citoyens et à l’UE dans son ensemble – en particulier à la lumière des défis géopolitiques actuels et de la menace posée par les ambitions néo-impériales de la Russie.
«Surtout aujourd’hui, dans le contexte de la croissance des menaces géopolitiques, en particulier celles provenant des ambitions néo-impériales de la Russie, la nécessité d’investir dans la résilience et l’intégration de cette région est plus pressante que jamais.
La lettre a été initiée par Arkadiusz Mularczyk, présidente du groupe de travail ECR sur l’initiative Three Seas.
«Il s’agit d’obtenir l’avenir de l’Europe. La région des trois mers ne doit pas être considérée comme périphérique – elle est au cœur de la croissance économique de l’UE, de l’autonomie stratégique et de la cohésion territoriale», a commenté Mularczyk.
L’initiative est fortement soutenue par les MEP du groupe ECR et a également été approuvée par des membres des groupes EPP, Renew et Green.
Ceci, dit-on, reflète un consensus croisé croissant sur la nécessité d’investir dans la résilience et la connectivité stratégique de l’Europe centrale et de l’Est.