L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie Geir Pedersen a mis en garde vendredi des conséquences «graves» pour l’avenir de la Syrie sans une véritable inclusion politique et un soutien économique urgent à une transition politique réussie.
Lors d’un briefing au Conseil de sécurité, Pedersen a souligné l’un des héritages les plus lourds de mauvaisrules, de conflits, d’abus et de pauvreté en Syrie, déclarant:
Cela signifie que la situation est intrinsèquement encore extrêmement fragile. Les ingrédients vitaux pour lutter contre cette fragilité sont clairs: nous avons besoin d’une véritable inclusion politique afin que tous les Syriens puissent participer de manière significative à la façonnement de l’avenir politique de leur pays, ainsi qu’à contre l’extrémisme et le terrorisme; et un réel soutien de la communauté internationale pour donner à cette transition une chance de réussir contre de grandes chances.
Malgré l’expansion à un cabinet plus diversifié, le nouveau gouvernement syrien n’a pas encore atteint l’inclusivité, avec plus de femmes exprimant des inquiétudes concernant leur participation politique. Il n’y a actuellement qu’une seule femme parmi les 22 membres du cabinet: Hind Kabawat, catholique, a été nommé ministre du Travail et des Affaires sociales. De plus, en référence à la violence sur la région côtière, Pedersen a exhorté le nouveau gouvernement à s’assurer que tous les segments de la société syrienne sont protégés pour empêcher les individus ou les groupes de prendre justice en main ou de commettre des attaques axées sur la vengeance, car de tels incidents sporadiques continuent de persister.
Pedersen a également félicité le soutien régional à la Syrie, qui a permis son remboursement de la dette à la Banque mondiale, ainsi que la levée des sanctions par le Royaume-Uni. Cela vient au milieu de la situation économique désastreuse de la Syrie, avec une aide humanitaire en diminution constituant une menace majeure. De plus, il a souligné que l’inclusion politique et l’action économique sont nécessaires pour réussir dans la transition politique, car la situation en Syrie est «extrêmement fragile», avec des défis importants.
Following the overthrow of President Bashar al-Assad’s regime in December 2024, the newly appointed Syrian interim President Ahmad al-Sharaa announced the formation of a caretaker government, set to last until March 1, 2025. In late March 2025, al-Sharaa unveiled a new government, describing it as “the birth of a new phase in our national process, and the formation of a new government today is a declaration of our common will to build un nouvel état.