Le Comité britannique de la Palestine accuse le Royaume-Uni de ne pas soutenir le droit international grâce à son soutien militaire continu à Israël dans un rapport publié mercredi. Le rapport a critiqué ce qu’il appelle la «collaboration militaire britannique avec Israël», mettant en évidence la complicité du Royaume-Uni dans les violations des droits de l’homme d’Israël.
Le rapport de collaboration militaire britannique a souligné que le Royaume-Uni est légalement obligé en vertu du droit international de «suspendre la coopération militaire et le commerce avec Israël» et «agir pour empêcher le génocide» à la lumière de l’occupation illégale d’Israël de la Palestine et de la guerre à Gaza. Il s’est concentré sur la collaboration volontaire de l’armée britannique avec Israël étant donné que le Royaume-Uni n’est pas directement impliqué dans le conflit israélo-palestinien. Il indique que le Royaume-Uni a joué un «rôle influent», grâce à sa «validation des licences d’armes», à l’achat d’armes et aux «bases militaires britanniques», en particulier à Chypre. Le rapport indique que l’implication du Royaume-Uni dans d’autres conflits impliquant Israël, principalement au Yémen et en Iran, a indirectement aidé et protégé Israël.
Le rapport indique:
Depuis l’examen de septembre 2024, le gouvernement a délivré 34 autres licences d’exportation d’armes vers Israël… [Foreign Secretary David] Lammy a également affirmé qu’un manque d’informations sur les événements à Gaza a empêché le gouvernement de conclure si Israël a respecté le droit international sur la proportionnalité des conflits.
À titre d’exemple, le rapport mentionne qu’en 2024, le ministre britannique des Affaires étrangères à l’époque, David Cameron, a défendu la décision de continuer à fournir des armes à Israël lors de son offensive militaire à Rafah, ce qui a entraîné des causalités civiles et un déplacement forcé de 1 million Palestiniens.
Cet accent mis sur le droit international est particulièrement important à la lumière de la Cour internationale de justice (ICJ) et des actions de la Cour pénale internationale (ICC) contre Israël pour ses prétendus crimes de guerre des violations des droits de l’homme et du génocide contre les Palestiniens depuis le 7 octobre 2023, contrairement à Les conventions de Genève.
Le Comité britannique de la Palestine a conclu son rapport avec des recommandations que le Royaume-Uni doit prendre pour prévenir l’action en justice contre elle et «la condamnation des organismes internationaux, des sanctions et des poursuites contre des politiciens et des fonctionnaires individuels». Il exhorte le Royaume-Uni à mettre fin immédiatement à toutes les collaboration militaire et aux activités avec Israël, à imposer un «embargo complet des armes à double sens», imposer diverses sanctions contre Israël pour faire pression sur le pays en conformité aux obligations de la CIJ, à «soutenir la soumission sud-africaine à la ICJ »dans sa procédure de génocide, et enfin,« faire pression pour l’arrestation et les poursuites »des responsables israéliens de la CPI.