Le chef des droits de l’homme des Nations Unies a exprimé ses préoccupations concernant l’escalade d’Israël à Gaza, dans un communiqué publié mardi sur X (anciennement Twitter). De nombreuses frappes aériennes et bombardements ont eu lieu du jour au lendemain, ce qui a entraîné la mort de centaines de Palestiniens.
Les Forces de défense israéliennes ont déclaré qu’elles continuaient de frapper des cibles terroristes appartenant à des «organisations terroristes palestiniennes du Jihad» à Gaza. Les FDI ont ajouté qu’ils ne ciblaient que des cellules terroristes et des postes militaires supplémentaires. Le ministère de la Santé de la Palestine a indiqué que les hôpitaux de la bande de Gaza ont reçu un total de 404 décès et 562 blessures après les frappes aériennes.
Volker Türk, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a exhorté toutes les parties à mettre fin au cauchemar immédiatement et à «faire tout ce qui est en leur pouvoir pour atteindre la paix». Il a en outre ajouté que «Le recours israélien à une force militaire encore plus que ne fera que de la misère davantage sur une population palestinienne qui souffre déjà de conditions catastrophiques. »
Les parties ont conclu un contrat de cessez-le-feu en janvier. Cependant, Israël a imposé un blocage à Gaza et obstrué un accès humanitaire essentiel. Début mars, les agences des Nations Unies ont mis en garde contre l’impact catastrophique que le blocus pourrait apporter à Gaza et à l’accord de cessez-le-feu.
Tom Fletcher, le sous-secrétaire général des Nations Unies pour les affaires humanitaires et le coordinateur des secours d’urgence, a déclaré au Conseil de sécurité des Nations Unies que les modestes gains réalisés lors du cessez-le-feu avaient été détruits en raison de la reprise des hostilités et que la communauté internationale doit rejeter le blocus d’aide.
En relation le 6 mars, le Bureau du Haut Commissaire aux droits de l’homme a publié un rapport détaillant comment le gouvernement d’Israël a continuellement annexé des terres en Cisjordanie et a démoli illégalement les maisons palestiniennes, violant le droit international.
En juillet 2024, la Cour internationale de justice a conclu que les pratiques d’Israël dans le territoire palestinien occupée équivalent à l’annexion, violant l’intégrité territoriale de la Palestine et le droit du peuple palestinien à l’autodétermination. L’Assemblée générale des Nations Unies a reconnu la Palestine comme un État membre de l’ONU en septembre 2024. En conséquence, l’article 2 (4) de la Charte des Nations Unies protège l’intégrité territoriale de la Palestine de la menace ou du recours à la force par d’autres États. Les conventions internationales prévoient également le droit à l’autodétermination, consacrant le droit de déterminer librement leur statut politique et de poursuivre leur développement économique, social et culturel.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant ont été accusés par la Cour pénale internationale d’avoir commis des crimes contre l’humanité contre l’État de Palestine. Ces accusations incluent la famine de civils comme méthode de guerre, provoquant volontairement de grandes souffrances et dirigeant intentionnellement des attaques contre une population civile en tant que crime de guerre entre autres.