L’agence d’enquête criminelle en Libye a annoncé le sauvetage de plus de deux cents immigrants illégaux dans le district d’Al-Wahat d’un gang qui les a torturés, abusés et maltraités vendredi. Les secourus sont venus de pays comme l’Érythrée, la Somalie et l’Éthiopie, et ont été soumis à des conditions horribles, à la malnutrition et à la violence sexuelle.
Selon l’agence, vingt-cinq des secourus ont été envoyés à l’hôpital en raison des mauvais traitements qu’ils ont subis, et les autres sont actuellement hébergés au siège des autorités. L’agence a également indiqué que les organisations impliquées avaient pris en otage les détenus et extorquaient des familles pour rançon.
Au moins deux personnes ont été arrêtées en relation avec l’opération illégale, mais les autorités libyennes traquent toujours les autres membres du gang pour les traduire en justice.
La Libye est connue pour être la nation dont les réfugiés fuient afin d’atteindre l’Europe. Selon le HCR, il reste le principal point de départ en Afrique pour les réfugiés qui recherchent la sécurité et les opportunités. En raison de cette réputation, cependant, le voyage vers la Libye et essayer de fuir vers l’Europe est devenu de plus en plus dangereux pour ces migrants.
Dans un rapport de 2020, Amnesty International a déclaré qu’au moins 400 000 personnes en Libye étaient déplacées depuis la chute de Kadhafi en 2011, avec 600 000 migrants supplémentaires d’autres nations vivant dans le pays en 2020 à la recherche d’un point de sortie pour fuir en Europe. Beaucoup font face à un viol, à la torture et à d’autres abus pour y arriver. De nombreux migrants de ces situations meurent de maltraitance ou de la tentative de fuir leurs terres. Le rapport du Département d’État américain de 2024 a également observé le travail forcé, la violence sexuelle et les abus des migrants dans les centres de détention contrôlés par le département libyen pour lutter contre la migration illégale.
Amnesty International a exhorté la Libye et la communauté internationale à protéger les réfugiés et les migrants en Libye contre les violations graves des droits de l’homme et à les protéger de la détention arbitraire, interdite par l’article 9 de l’Alliance internationale sur les droits civils et politiques.