Human Rights Watch (HRW) a rapporté lundi que les autorités libyennes avaient utilisé une «litanie de lois héritées excessives et draconiennes» pour réprimer les militants et les organisations des droits civiques. Le groupe a déclaré que les menaces, le harcèlement et la détention arbitraire en vertu de ces lois constituent une violation de la liberté d’assemblage et d’association en vertu du droit international.
HRW a constaté que deux autorités concurrentes en Libye se sont appuyées sur des lois répressives limitant l’expression et restreignant le travail de la société civile. Parmi ceux-ci figurait la loi 19/2001, qui remonte à l’ère Kadhafi. La loi contestée ne reconnaît que les associations qui fournissent des services sociaux, culturels, sportifs, caritatifs ou humanitaires, comme le décidé unilatéralement par le Congrès populaire général. La loi exige également la divulgation des informations personnelles de tous les membres. En vertu de cette loi, le congrès populaire général jouit de «pouvoirs de balayage pour interférer dans pratiquement tous les aspects de l’existence d’une association», selon le Caire Institute for Human Rights Studies. Le code pénal de la Libye a également de graves sanctions, notamment la peine de mort, pour établir des associations «illégales».
Les autorités en Libye ont arrêté et détenu des membres de la société civile à travers le pays, souvent pour des accusations arbitraires ou politiquement motivées. Dans l’ouest de la Libye, les autorités ont imposé des «conditions et exigences souvent impraticables sur les groupes non gouvernementaux», y compris les exigences d’approbation lourde, les exigences de l’information financière, etc. Selon le directeur du HRW au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, Hanan Salah, «les autorités libyennes ont utilisé une multitude de lois répressives pour cibler les groupes civiques tout en mettant un obstacle après un obstacle pour les empêcher de fonctionner légalement.»
HRW a appelé les autorités libyennes à supprimer les restrictions existantes sur la création d’associations, notant qu’elles ne se comportent pas avec le droit international. L’Alliance internationale sur les droits civils et politiques (PICP), ratifiée par la Libye en 1970, interdit les restrictions imposées à l’exercice de l’assemblée et de l’association «autres que celles imposées conformément à la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique dans l’intérêt des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts des intérêts. Sécurité nationale ou sécurité publique… »Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies, qui interprète le PICPR, a déclaré que les gouvernements ne devraient pas être plus restrictifs que requis pour les limites de la liberté d’association.
En Libye, deux autorités sont en concurrence pour le contrôle du pays. Ils sont le gouvernement de l’Accord national, l’autorité intérimaire nommée par un processus de consensus non dirigé par non-dirigé et la force armée arabe libyenne.