Le troisième et dernier satellite d’observation AIRBUS CSO (CSO-3) a été lancé à partir de la Guyane française le 6 mars, terminant une constellation conçue pour fournir des renseignements géo-informationnels haute résolution aux forces armées françaises.
Le lancement a été effectué par Arianespace sur le premier vol commercial d’Ariane 6 à partir du spatial européen à Kourou dans le pays sud-américain.
Le satellite CSO-3, identique à CSO-1 et CSO-2, complétera les opérations de reconnaissance de CSO-1 avec une couverture amplifiée et une capacité de revue sur de grandes zones à une altitude de 800 km. En volant à une altitude inférieure, le CSO-2 se concentre sur l’identification, offrant une qualité d’image beaucoup plus élevée et une analyse de précision.
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Airbus déclare que les «satellites CSO sont équipés d’un système de pointage agile pour une acquisition d’images efficace et sont contrôlés via un centre d’opérations de contrôle du sol sécurisé.
«La flotte offre une capacité d’imagerie tridimensionnelle et à haute résolution, dans des bandes passantes visibles et infrarouges, permettant l’acquisition pendant la nuit et le jour et maximiser l’utilisation opérationnelle.»
En tant qu’entrepreneur principal, Airbus a fourni la plate-forme et l’avionique, et était également responsable de l’intégration, des tests et de la livraison finale du satellite à l’agence spatiale française. L’espace Thales Alenia a fourni à Airbus la charge utile optique haute résolution.
Il fait partie du programme MUSIS (Système d’imagerie spatial multinational pour la surveillance, la reconnaissance et l’observation) pour remplacer les anciens systèmes qui ont commencé en 2010 comme un effort français. Depuis lors, l’Allemagne et la Suède se sont jointes en 2015, suivies de la Belgique (2017), de l’Italie (2019), de l’Espagne (2021), de la Suisse (2023), de la Pologne (2024) et de la Grèce (2024).
MUSIS comprend les trois satellites, les segments de terre de mission et un segment de terre utilisateur permettant l’accès à la constellation allemande de la Sarah (Système de reconnaissance radar par satellite). Il prévoit également une couche d’interopérabilité commune permettant d’accéder aux satellites italiens de deuxième génération Cosmo-Med de deuxième génération.