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    Gaza : des milliers de personnes à nouveau en fuite suite au nouvel ordre d’évacuation

    La directive concerne les personnes vivant dans certaines parties de l’est et du centre de Khan Younis ainsi que dans la région d’Al Salqa à Deir Al-Balah.

    Les premières estimations indiquent que plus de 15 500 personnes vivaient dans ces zones, qui comprennent plus de 30 quartiers, selon les partenaires de l’ONU qui surveillent les mouvements de population à Gaza.

    Obligation envers les civils

    « Une fois de plus, nous appelons toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, notamment en veillant constamment à épargner les civils et les biens de caractère civil. » dit Farhan Haq, porte-parole adjoint de l’ONU, s’exprimant lors d’un point de presse à New York.

    « Cela implique notamment de permettre aux civils de partir vers des zones plus sûres et d’autoriser leur retour dès que les circonstances le permettent », a-t-il ajouté, affirmant que « les gens doivent pouvoir recevoir une aide humanitaire, qu’ils se déplacent ou qu’ils restent ».

    Contraintes en matière d’eau et d’égouts

    Pendant ce temps, le bureau des affaires humanitaires de l’ONU, OCHA, dit Les Palestiniens continuent d’être exposés à des risques sanitaires majeurs en raison des contraintes liées à la production d’eau et au pompage des eaux usées à Gaza.

    Les efforts visant à accroître l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène sont entravés par le manque de générateurs et de sources d’énergie alternatives ainsi que par le manque de pièces de rechange pour faire fonctionner les générateurs existants.

    Le manque de carburant constitue également un défi majeur, a déclaré OCHA. À la fin du mois dernier, les partenaires humanitaires travaillant pour soutenir les services d’eau, d’assainissement et d’hygiène ont indiqué avoir reçu un peu plus de 75 000 litres de carburant.

    Même si cela représente une augmentation de près de 30 pour cent par rapport à juin, cela ne représente encore que 70 pour cent du seuil opérationnel minimum.

    La distribution alimentaire perturbée

    Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a averti que les hostilités en cours, les routes endommagées et le manque d’ordre public et de sécurité ont gravement entravé les opérations de transport de nourriture à Gaza, obligeant ainsi à réduire les rations.

    Le PAM a besoin de toute urgence de livraisons de carburant, d’un flux accru de vivres et d’une plus grande capacité à livrer des repas chauds, en particulier dans la ville de Gaza et au nord de Gaza.

    L’agence des Nations Unies a atteint environ un million de personnes à Gaza en juillet, mais a souligné que les points de distribution alimentaire continuent d’être confrontés à des perturbations majeures en raison du conflit, des ordres d’évacuation et des dommages aux infrastructures.

    Le PAM a en outre averti qu’il ne sera pas en mesure d’apporter la quantité de nourriture nécessaire ce mois-ci à moins que davantage de points de passage frontaliers vers Gaza ne soient ouverts et que les travailleurs humanitaires ne soient en mesure d’atteindre les populations en toute sécurité et à grande échelle.

    La Cisjordanie et la Ligne bleue

    En ce qui concerne la Cisjordanie, le PAM estime que l’escalade de la violence pourrait porter le nombre de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire à au moins 600 000, contre 352 000 au début de l’année dernière.

    Dans d’autres développements dans la région, la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a déclaré que 10 mois d’échanges de tirs continus à travers la Ligne bleue avec Israël ont laissé de nombreux civils des deux côtés déplacés, blessés et tués.

    La FINUL continue de soutenir les personnes déplacées dans sa zone d’opérations, notamment en fournissant des soins médicaux et dentaires gratuits à 4 766 patients.

    L’ONU a exhorté toutes les parties à revenir à la cessation des hostilités et à réaffirmer leur engagement à Conseil de sécurité résolution 1701.

    Adoptée en août 2006, la résolution 1701 visait à mettre fin cette année-là à la guerre entre Israël et le Hezbollah. Il appelle à la fin des hostilités, au retrait des forces israéliennes du Liban et à la création d’une zone démilitarisée.

    Les efforts de désescalade se poursuivent

    Plus tard, en réponse à une question d’un journaliste, M. Haq a déclaré que les efforts de l’ONU visant à réduire les tensions croissantes au Moyen-Orient se poursuivaient.

    Il a déclaré que les principaux responsables de l’ONU dans la région, notamment l’envoyé pour le Moyen-Orient Tor Wennesland, la coordonnatrice spéciale pour le Liban Jeanine Hennis-Plasschaert et le chef de mission de la FINUL et commandant de la force, le lieutenant-général Aroldo Lázaro, « continuent d’être en contact avec diverses parties, essayer de faire ce qui peut être fait pour désamorcer la situation.

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