Auteurs: Alain François en Mauro Gisgand (Eubelius)
Le 30 janvier 2025, le Directive 2025/25 Autour de l’utilisation d’instruments numériques et de processus en droit des entreprises. Cette directive apporte non seulement des mesures innovantes sur la numérisation, mais introduit également des changements radicaux pour le partenariat général (“VOF”) et un partenariat limité (“Commv”).
Le législateur belge a le temps jusqu’au 31 juillet 2027 pour convertir cette directive en droit national et jusqu’au 1er août 2028 pour l’appliquer dans la pratique. Une période de conversion plus longue s’applique à un nombre limité d’articles jusqu’au 1er août 2029.
Nous mettons en évidence certaines des nouveautés les plus importantes.
Exigences plus strictes pour obtenir des informations dans les entreprises de la camionnette Kruispuntbank
Tous les changements dans les documents et informations inclus pour BV, NV, VOF et Commv à la Banque des entreprises de l’intersection devront désormais être répercutés dans un délai de 15 jours ouvrables. Il s’agit d’un raccourcissement considérable par rapport aux 30 jours civils actuels. De plus, cette période ne sera plus une période de commande, mais la non-conformité de celle-ci devra être sanctionnée par les États membres avec des sanctions efficaces, proportionnelles et dissuasives.
Test de légalité VOF et Commv
Afin d’augmenter la fiabilité des documents et des informations de l’entreprise dans les registres des “sociétés de douane pénale commerciales”, le législateur belge devra assurer un contrôle administratif, judiciaire ou notarié préalable – ou une combinaison de celle-ci – de l’acte de l’incorporation et des articles d’association d’une entreprise (“VOF”) et d’un partenariat commandant.
La façon dont ce chèque prendra forme en Belgique est toujours un mystère. On ne peut pas exclure que le VOF et le COMMV soient soumis à un régime comparable à celui des BV, CV et NV, de sorte que la supervision juridique de l’acte d’incorporation et la modification des statuts d’association soient alors effectuées par le notaire.
Certificat commercial de l’UE et réduction de l’UE numérique
La directive crée un certificat commercial de l’UE. Il doit être accepté dans tous les États membres comme une preuve suffisante de la création de la société concernée et des informations incluses dans le certificat commercial de l’UE pour cette société. Ces informations incluront les noms des personnes qui peuvent représenter l’entreprise en ce qui concerne les tiers.
De plus, un pilier numérique de l’UE de l’UE voit la lumière. Les entreprises pourront les utiliser pour autoriser une personne à représenter l’entreprise dans le contexte de la création d’entreprises, de l’enregistrement ou de la fermeture des succursales et des conversions croisées, des fusions et des divisions.
Informations sur des groupes d’entreprises
Les entreprises qui doivent préparer des états financiers consolidés devront désormais donner un aperçu de la Banque d’intersection des entreprises sur leur structure de groupe. La dernière société mère devra toujours être mentionnée pour cela.
Une proposition antérieure pour montrer visuellement comment fonctionne la structure du groupe dans les registres de l’entreprise, le texte final de la directive n’est pas atteint. Cependant, le législateur européen n’a pas encore complètement exclu cette piste, et la Commission européenne doit évaluer si l’obligation actuelle de fournir des informations sur les structures de groupe est suffisante ou davantage élargie.
Il attend bien sûr comment le législateur belge mettra en œuvre ces nouveautés d’ici le 31 juillet 2027. L’expérience avec la directive de numérisation européenne antérieure (2019/1151) nous a déjà appris que le législateur belge ose donner aux mesures législatives européennes sur la numérisation une portée plus large que ce que même le régulateur européen avait en tête.
Bron: Eubelius