Les inspecteurs généraux des États-Unis (IGS) ont intenté une action mercredi contre Trump et son administration, demandant la réintégration de leurs postes d’agence précédemment occupés à partir desquels ils ont été licenciés et une injonction contre l’administration Trump.
Alléguant que leurs licenciements étaient illégaux et politiquement motivés, les IG demandent une déclaration légale selon laquelle leurs tentatives de déménagement n’étaient pas valides, en plus d’une injonction empêchant l’ingérence de l’administration Trump dans leurs fonctions de fonction. Les IG ont nommé des co-accusés du secrétaire à la Défense Pete Hegseth et le secrétaire d’État Marco Rubio.
Le procès allègue que la tentative de suppression des IG a violé 5 USC §403 (b) qui oblige le président à informer le Congrès 30 jours avant de retirer un IG et de fournir une «justification spécifique au cas» pour la tentative de réquisition. La plainte affirme qu’aucune condition n’a été remplie, et que les chefs des agences affectées ont agi comme si les déménagements étaient valides, bloquant l’accès des IGS aux e-mails, aux ordinateurs, aux téléphones et même à leurs lieux de travail, ce qui les a empêchés d’exercer leurs devoirs. Les IG soutiennent que les actions des chefs d’agence sont considérées comme des interférences illégales car elles ne sont pas en mesure d’effectuer leur travail. Selon l’IGS, Trump a déclaré que ces déménagements étaient «courants» et «standard», mais que depuis 1980, les présidents des deux parties se sont abstenus de déménagements de masse pendant les transitions présidentielles.
Huit IG des départements de la défense, des anciens combattants, de la santé et des services sociaux, de l’État, de l’éducation, de l’agriculture, du travail et de la Small Business Administration ont été retirés de leurs positions quatre jours dans la présidence de Trump. Les IG ont été chargés de surveiller les dépenses publiques (plus de 5 billions de dollars par an, représentant la majorité du budget fédéral) et une partie importante de la main-d’œuvre fédérale (environ 80% ou 3,5 millions d’employés). Les IG soutiennent que leurs tentatives de déménagement ont eu un impact sur la surveillance d’une partie importante des opérations et des finances du gouvernement fédéral, car l’administration Trump a empêché l’IGS d’exercer ses fonctions de fonction.
Le professeur Micael J. Kelly à la Creighton University School of Law a précédemment discuté de la légalité des licenciements, dans son commentaire du juriste. Il a estimé que la résiliation violait en effet la loi qui nécessite un préavis et une raison préalable. Il a en outre noté que les tribunaux sont peu susceptibles de tenir l’administration Trump responsable après la décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’immunité présidentielle.
Le procès continue d’être une histoire en développement.