Auteur: Everest
Dans une récente déclaration du tribunal du travail à Anvers[1] Il est devenu clair que le paiement des employés en crypto n’est pas conforme à la législation belge et reste donc dû au salaire. La Cour d’appel a évalué la situation dans laquelle un employé a initialement reçu un comité de Bitcoin, mais a toujours réclamé cette compensation en euro. Ce jugement met l’accent sur un certain nombre de points d’attention importants pour les employeurs qui envisagent de payer (une partie de) le salaire en crypto.
L’importance de la qualification en tant qu’appel d’offres
La loi du 12 avril 1965 sur la protection des salaires des employés est prête et claire: le salaire d’un employé doit être payé dans une monnaie légalement courante en Belgique. Le Bitcoin et d’autres crypto-monnaies ne sont pas un appel d’offres légales et ne peuvent donc pas être considérés comme une alternative valide à l’euro.
Dans l’affaire pour le tribunal du travail, l’employé était un recruteur qui avait reçu un comité à Bitcoin. L’employeur a fait valoir que le comité était déjà payé, mais le tribunal du travail a jugé que le paiement de Bitcoin n’était pas valide. Les pièces de crypto ne sont pas un moyen de paiement légal en Belgique et, par conséquent, le tribunal a considéré le paiement comme non effectué.
Selon le tribunal, la circonstance que l’employé a confirmé dans un e-mail que le comité était satisfaisant n’a pas modifié l’évaluation. La Cour d’appel a annulé cette confession extrajudiciaire ainsi, car l’interdiction de payer des salaires est autre qu’avec un moyen légal d’ordre public.
Qu’est-ce que cela signifie pour les employeurs?
La prononciation du tribunal du travail a des conséquences directes pour les employeurs qui envisagent de payer leurs employés en crypto-monnaie. Il est important de comprendre qu’un paiement dans le bitcoin ou toute autre pièce de cryptographie n’est pas légalement reconnu comme un paiement valide du salaire. Même si un employé est d’accord avec un paiement dans Bitcoin, cela n’est pas juridiquement considéré comme un paiement valide. Dans ce cas, le salaire devient légalement impayé.
En outre, il convient de souligner que l’interdiction de payer des salaires en crypto-monnaie est d’ordre public. Cela signifie que, par exemple, l’employeur ne peut pas invoquer une déclaration de l’employé dans lequel il reconnaît qu’un paiement du salaire a eu lieu à Bitcoin. Après tout, la législation protège explicitement les employés contre les paiements qui ne répondent pas aux exigences légales pour le paiement des salaires.
Crypto-monnaie et avenir des paiements salariaux
La montée en puissance du Bitcoin et d’autres devises cryptographiques a conduit à des discussions dans le monde entier pour accepter ou non les pièces de monnaie en cryptographie comme moyen de paiement pour les biens et services. Dans certains pays, comme le Japon, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, il est déjà autorisé à payer des employés en crypto. Cependant, ce n’est pas encore le cas en Belgique, aujourd’hui la législation belge ne laisse aucune place au paiement des salaires en crypto.
En plus des problèmes juridiques, les employeurs doivent également prendre en compte les objections pratiques des perspectives de cryptographie. Par exemple, les paiements de salaire dans Bitcoin ne peuvent pas être effectués via les canaux bancaires habituels, qui impliquent des complications administratives.
De plus, la valeur du bitcoin et d’autres crypto-monnaies est extrêmement volatile, ce que le calcul des contributions sociales et la retenue à la retenue sera fortement difficile.
Conclusion: Le paiement des salaires en crypto est toujours (éloigné) de la musique future aujourd’hui
Pour le moment, les employeurs ne peuvent pas être tentés de payer le salaire de leurs employés en crypto. Le paiement en crypto-monnaie tel que le bitcoin n’est pas reconnu par la législation belge, de sorte que ces paiements sont qualifiés comme non existants. En outre, le tribunal du travail d’Anvers a précisé que même un accord entre l’employeur et l’employé ne change pas cela.
Un salaire payé en crypto peut alors être réclamé par un employé (encore)!
Bron: Everest
[1] Arbh. ANTWERP, département d’Antwerp, 6 mars 2024, AR no.