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    L’actualité mondiale en bref : Attaques terroristes au Pakistan et au Burkina Faso, mise à jour des inondations au Yémen, charniers en Libye

    Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin, un groupe affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque du 24 août au Burkina Faso. Les attaques au Pakistan, qui ont eu lieu mercredi, ont été revendiquées par l’Armée de libération du Baloutchistan ( BLA).

    Ben Saul, l’ONU Conseil des droits de l’homme-nommé Rapporteur spécial sur la protection des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorismea exhorté les deux pays à enquêter sur les crimes et à poursuivre les auteurs dans le cadre d’un procès équitable.

    Toutes les opérations antiterroristes menées par la police, les forces de sécurité et l’armée doivent être conformes au droit des droits de l’homme.et le droit international humanitaire, le cas échéant, y compris le droit à la vie, le droit à la détention arbitraire et aux disparitions forcées, le droit à la torture et aux traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que les droits civils et politiques », a-t-il déclaré.

    Soutenir les victimes

    M. Saul a également exhorté les gouvernements du Burkina Faso et du Pakistan à soutenir les victimes des attaques.

    « J’encourage le gouvernement du Burkina Faso à renouer avec la communauté internationale… pour rétablir la sécurité, remédier aux conditions conduisant à l’insécurité et garantir le respect du droit international humanitaire », a-t-il déclaré.

    M. Saul a conseillé les deux gouvernements sur la manière d’aider les victimes et de lutter contre la violence terroriste.

    Nommés par le Conseil des droits de l’homme basé à Genève, les rapporteurs spéciaux ont pour mandat de surveiller et de rendre compte des situations nationales ou thématiques en matière de droits de l’homme. Travaillant indépendamment des gouvernements et des Nations Unies, les experts ne sont pas membres du personnel de l’ONU et ne perçoivent pas de salaire.

    Les besoins augmentent au Yémen en raison d’inondations catastrophiques, prévient l’agence de l’ONU

    Passons au Yémen ravagé par la guerre, où l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, HCRa averti que les inondations catastrophiques ont créé une situation encore pire pour les millions de personnes déplacées dans le pays.

    L’agence signalé ces inondations, provoquées par la rupture de trois barrages en raison de fortes pluies dans le gouvernorat d’Al Mahweet, dans l’ouest du Yémen, ont dévasté des communautés entières.

    Au cours du mois dernier, au moins 97 personnes ont perdu la vie dans les inondations, et de nombreux autres ont été blessés, a indiqué le HCR. Plus de 56 000 maisons réparties dans 20 gouvernorats ont été endommagées ou détruites, déplaçant plus de 1 000 familles.

    Les zones les plus durement touchées sont Hudaydah, Hajjah, Al-Taweela et Marib.

    “Les routes impraticables isolent les zones touchées et entravent les efforts de secours”, a expliqué l’agence onusienne.

    Des besoins fondamentaux non satisfaits

    Des évaluations récentes du HCR indiquent que 85 pour cent des familles des communautés déplacées et hôtes du Yémen sont désormais incapables de satisfaire leurs besoins alimentaires quotidiens.

    Beaucoup ont eu recours à des mécanismes d’adaptation extrêmes, comme réduire la taille des repas ou sauter complètement des repas.», a souligné le HCR, notant que « des familles entières » sont quotidiennement confrontées à la faim au Yémen.

    Près d’une décennie de conflit entre le gouvernement et l’opposition, principalement les forces houthistes, a créé l’une des pires crises humanitaires au monde, avec plus de 18 millions de personnes – dont 4,5 millions déplacées – ayant un besoin urgent d’aide.

    Ce chiffre inclut plus de 60 000 réfugiés et demandeurs d’asile, principalement originaires de la Corne de l’Afrique.

    Libye. Les fosses communes de Tarhuna sous le feu des projecteurs sur les droits humains

    Les massacres, les violences sexuelles et les enlèvements dans la ville libyenne de Tarhuna, remontant à 2013, restent impunis, risquant d’aggraver l’instabilité et la division du pays, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. HCDHa prévenu.

    Un nouveau rapport des enquêteurs de l’ONU sur les droits de l’homme détaille comment un groupe armé apparu en 2011, à la suite du renversement du président de longue date Mouammar Kadhafi, a exercé un contrôle brutal sur Tarhuna, une ville de 150 000 habitants située à environ 65 kilomètres au sud-est de Tripoli.

    Les crimes des combattants d’Al-Kaniyat comprenaient également des actes de torture, des mauvais traitements et des déplacements forcés entre 2013 et 2022.

    Défaut de rendre justice

    S’exprimant vendredi à Genève, le porte-parole du HCDH, Seif Magango, a souligné que « l’incapacité à rendre justice » a conduit à une reprise des violences et à de graves violations des droits à Tarhuna et dans les environs. Ces conclusions font écho à un rapport antérieur commandé par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

    Le rapport de la mission d’enquête de 2022 a détaillé les preuves des atrocités commises à Tarhuna, notamment la découverte de charniers contenant des centaines de restes humains, la plupart menottés, les yeux bandés et montrant des signes de torture.», a-t-il déclaré.

    « Le rapport mettait également en garde contre la possibilité qu’il puisse y avoir jusqu’à 100 autres lieux de sépulture de masse de ce type. »

    M. Magango a ajouté que l’intégration d’Al-Kaniyat dans l’ancien gouvernement d’entente nationale (GNA) et plus tard dans l’Armée nationale libyenne (LNA) a constitué « un obstacle important » à la responsabilité et à la justice.

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