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    Bangladesh : l’ONU surveille la crise « de très près » alors que le Premier ministre démissionne et fuit le pays

    Nous continuons d’appeler au calme et à la retenue et exhortons toutes les parties à respecter le droit de réunion et d’expression pacifiques », a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint de l’ONU, lors d’un point de presse quotidien au siège de l’ONU à New York.

    Nous exhortons les forces de sécurité à protéger ceux qui sont dans la rue à Dhaka et dans d’autres villes du Bangladesh », a-t-il ajouté.

    Il a également souligné l’importance d’une transition pacifique, ordonnée et démocratique, ajoutant que L’ONU est pleinement solidaire du peuple du Bangladesh en ce moment.

    « Nous appelons au plein respect de leurs droits démocratiques et humains », a-t-il déclaré, soulignant également la nécessité d’une enquête complète, indépendante, impartiale et transparente sur tous les actes de violence.

    Plus de 300 personnes, dont de nombreux enfants, auraient été tuées depuis le début des manifestations menées par les étudiants, et plus de 20 000 blessées. L’effusion de sang a été l’une des pires jamais connues au Bangladesh.

    Les troubles ont commencé en juillet avec des manifestations d’étudiants contre les quotas d’emploi dans la fonction publique. Bien que le projet ait été retiré, des manifestations ont éclaté à nouveau la semaine dernière, avec pour principales exigences le départ du Premier ministre Sheikh Hasina et la responsabilisation des responsables de la répression violente des manifestations.

    Mme Hasina était au pouvoir depuis janvier 2009, après avoir dirigé le pays de 1996 à 2001.

    Les médias suggèrent que son départ du Bangladesh a suscité une liesse généralisée dans une grande partie du pays.

    Des cas de saccage et d’incendie criminel ont également été signalés à la résidence du Premier ministre ; un musée commémorant le premier président du pays et père de Mme Hasina, Sheikh Mujibur Rahman ; et les maisons de hauts fonctionnaires du gouvernement.

    Le chef de l’armée du Bangladesh a annoncé dans un discours national télévisé après son départ qu’un gouvernement intérimaire serait formé, sans toutefois fournir plus de détails.

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