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    L’actualité mondiale en bref : L’inquiétude grandit quant au sort d’El Fasher, appel au consensus sur les élections au Soudan du Sud et les droits des autochtones au Brésil

    Les zones résidentielles, les marchés, les hôpitaux et les sites abritant des personnes déplacées sont tous touchés, a-t-il déclaré aux journalistes lors du point de presse quotidien à New York.

    Selon l’agence des Nations Unies pour les migrations, pas moins de 329 000 personnes ont été déplacées au cours des trois derniers mois depuis la dernière ville sous contrôle gouvernemental au Darfour.OIM).

    Les civils doivent être protégés et ceux qui fuient les combats doivent pouvoir passer en toute sécurité, a déclaré M. Dujarric.

    « Il est essentiel que les parties désamorcent la situation pour éviter de nouvelles souffrances aux civils et permettre l’acheminement sans entrave de l’aide vitale », a-t-il souligné.

    La réponse continue

    « Parallèlement, nous et nos partenaires poursuivons nos efforts pour répondre à ces besoins, notamment en essayant d’acheminer des kits de santé dans les zones autour d’El Fasher, notamment dans les sites de rassemblement des civils.

    Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) renforce également le soutien nutritionnel sur les sites de déplacement à El Fasher, ainsi que dans les villes de Tawila et Dar As Salam, dans l’État du Darfour Nord.

    Le conflit s’intensifie également dans l’État de Sennar – proche de la frontière avec l’Éthiopie – provoquant davantage de souffrances civiles et des violations de droits plus graves, ont averti les humanitaires de l’ONU.

    Selon le bureau de coordination de l’aide de l’ONU (OCHA), plus de 136 000 personnes ont été déplacées à la suite d’affrontements entre les milices rivales des Forces armées soudanaises (SAF) et des Forces de soutien rapide (RSF) qui se sont propagées à travers l’État.

    Les civils sont confrontés à de multiples risques en matière de protection, notamment à des pillages généralisés. Des rapports indiquent que les RSF ont occupé l’hôpital universitaire de Sinja, utilisant les patients et le personnel comme boucliers humains et perturbant les services médicaux.

    Les déplacements forcés se sont étendus aux États voisins, notamment Gedaref, Blue Nile et Kassala, où les partenaires humanitaires intensifient leur réponse. Mais les équipes humanitaires ont prévenu que la saison des pluies avait commencé et que les conditions sur les sites de déplacement étaient désastreuses.

    OCHA travaille déjà avec les autorités étatiques et les partenaires humanitaires pour faire face à la crise. Mais il a averti que la situation s’aggrave à mesure que les problèmes de protection s’accentuent, les civils signalant le pillage des magasins et des marchés, les laissant sans produits de première nécessité.

    La Mission de l’ONU au Soudan du Sud appelle à un consensus sur la feuille de route électorale

    La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MANQUER) a publié une déclaration commune a exhorté jeudi les parties à l’accord de paix longtemps retardé à « parvenir à un consensus » sur la meilleure voie à suivre pour organiser des élections libres et équitables dans la plus jeune nation du monde.

    La MINUSS, la Mission de l’Union africaine au Soudan du Sud et le bloc régional connu sous le nom d’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) ont commencé leur déclaration en félicitant le pays pour son 13e anniversaire d’indépendance.

    Mais ils ont exhorté le gouvernement et ses rivaux politiques qui ont signé il y a six ans le soi-disant Accord revitalisé sur la résolution des conflits à « clarifier la feuille de route électorale ».

    Refléter la « volonté de l’électorat »

    Ils ont noté les nombreuses positions différentes adoptées et exprimées sur les mesures de transition, affirmant que même si c’était « la prérogative souveraine » des dirigeants sud-soudanais de décider, le chemin vers des élections réussies doit se dérouler « conformément aux processus, procédures et délais convenus ». »

    Des élections nationales doivent avoir lieu en décembre, mais il n’y a pas encore d’accord sur les règles de base pour aller de l’avant.

    Des centaines de milliers de Sud-Soudanais sont morts et des millions ont été déplacés au cours de la guerre de 2013 à 2018 entre les forces gouvernementales et les milices rivales. Même si certains problèmes ont été résolus, beaucoup restent en suspens.

    La mission de l’UA, l’IGAD et la MINUSS appellent chacun à travailler collectivement : « À cet égard, les partenaires réitèrent leur plein soutien à tous les efforts visant à organiser à terme des élections pacifiques, libres, justes et crédibles qui reflètent la volonté de l’électorat. »

    Un expert en droits appelle le Brésil à protéger les droits des autochtones malgré une nouvelle loi controversée

    L’ONU appelle la Cour suprême et le Sénat brésiliens à protéger les droits des peuples autochtones aux terres, territoires et ressources naturelles.

    ONU Conseil des droits de l’hommeJosé Francisco Calí Tzay, expert indépendant nommé en matière de droits, appelle à une action immédiate pour suspendre la nouvelle loi qui peut déposséder ou expulser les communautés autochtones.

    M. Calí Tzay a félicité la Cour suprême brésilienne pour avoir rejeté la doctrine « Marco Temporal » qui exige que les peuples autochtones prouvent qu’ils occupaient leurs terres le 5 octobre 1988.

    Mais il s’est dit très préoccupé par l’adoption précipitée de la nouvelle loi par le Congrès, qui ramène effectivement la doctrine.

    Au-delà des limites

    L’expert en droits a fait valoir que la loi va à l’encontre des normes internationales des droits de l’homme qui protègent les droits des autochtones sans limite de temps.

    Il a souligné l’importance des terres autochtones pour la biodiversité et l’équilibre climatique et a averti que l’exploitation minière, l’exploitation de l’or et l’élevage de bétail peuvent causer des dommages environnementaux importants.

    Il a également demandé à la Cour suprême de suspendre la loi jusqu’à ce qu’elle soit déclarée constitutionnelle.

    Les rapporteurs spéciaux et autres experts en droits de l’homme nommés par le Conseil des droits de l’homme sont indépendants de tout gouvernement, ne reçoivent aucun salaire pour leur travail et servent à titre individuel.

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