Les humanitaires ont déclaré que « les conditions de sécurité et d’accès humanitaire » ont été encore réduites depuis mai en raison de l’augmentation de la violence dans le nord et le sud de Gaza, en particulier à Rafah, où les forces israéliennes poursuivent leurs bombardements et leur offensive militaire.
« Malgré la présence d’un système permettant de notifier et de coordonner les mouvements humanitaires, les obstacles, les retards et les refus de missions continuent de restreindre fréquemment les mouvements du personnel humanitaire et la fourniture de l’aide. » OCHA a déclaré dans son dernier mise à jour humanitaire.
L’accès limité de l’UNICEF
Les restrictions d’accès humanitaire ont également affecté le travail du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) qui prévient que plus de 3 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë ne pourront pas recevoir de soins si les fournitures ne peuvent pas être distribuées, selon son chef de la communication en Palestine, Jonathan Crickx.
L’agence signalé que des données récentes du ministère palestinien de la Santé révèlent que plus de 14 000 enfants auraient été tués au cours des conflits à Gaza, et des milliers d’autres auraient été blessés.
“Il n’y a pas d’espaces sûrs. Tous les enfants de Gaza ont été exposés aux expériences traumatisantes de la guerredont les conséquences dureront toute une vie », a déclaré l’UNICEF dans un communiqué.
L’agence des Nations Unies a également signalé que des centaines de milliers d’enfants dans la bande de Gaza ont été déplacés à l’intérieur du pays – plusieurs d’entre eux à Rafah vivent désormais dans des tentes ou dans des logements instables.
« Ils ont besoin d’être protégés, ainsi que des autres services dont ils dépendent, notamment des installations médicales et des abris », a déclaré l’UNICEF.
Lutte pour survivre
Mardi, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a publié un déclaration sur X déclarant que les conflits en cours ont laissé les civils de Gaza sans accès à l’eau puisque le manque de carburant a provoqué la fermeture des usines de dessalement.
“La survie est un combat. Les familles et les enfants parcourent de longues distances dans la chaleur pour aller chercher de l’eau.“, a déclaré l’UNRWA. « Les gens ont besoin d’eau pour vivre – les autorités israéliennes doivent leur garantir l’accès MAINTENANT. »
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) ajoute qu’il n’y a qu’un seul hôpital dans la ville de Rafah qui fournit des services de santé dans la région – l’hôpital de campagne des Émirats arabes unis – et qu’il n’est que « partiellement fonctionnel, continuant à fournir des services à 37 patients à l’intérieur de l’établissement mais est inaccessible aux nouveaux patients. »
Dans un poste Mardi à X, l’agence de santé des Nations Unies a déclaré que les hostilités dans la région rendaient l’accès à l’hôpital difficile.
Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) n’a pu atteindre que 27 000 personnes à Rafah avec des repas chauds. L’agence a déclaré que de nombreuses personnes « sont confrontées à de graves pénuries de nourriture, d’eau potable, de fournitures médicales et de services de santé ».
Un appel au cessez-le-feu
L’ONU, dirigée par le Secrétaire général, continue d’appeler à un cessez-le-feu urgent pour mettre fin aux souffrances des civils.
L’OMS en Palestine a déclaré mardi : « L’OMS appelle à la protection des soins de santé, à un accès sans entrave à l’aide humanitaire et à un cessez-le-feu à Gaza. »
De même, l’UNICEF exige un « cessez-le-feu humanitaire immédiat et durable » associé à « un accès humanitaire sûr et sans restriction vers et à l’intérieur de la bande de Gaza, pour atteindre les populations touchées ».
