Le financement couvrira la réponse humanitaire jusqu’à la fin de l’année, dans le but de répondre aux besoins les plus urgents de 1,7 million de personnes dans la bande de Gaza ravagée par la guerre et de plus de 200 000 réfugiés palestiniens en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est.
Bouée de sauvetage pour des millions
« Les cicatrices de la guerre sont visibles à grande échelle à Gaza. Pendant ce temps, la violence augmente en Cisjordanie », a déclaré le commissaire général Philippe Lazzarini.
« Il est essentiel de soutenir UNRWA en fournissant une aide humanitaire vitale et des services de développement dans les domaines de la santé et de l’éducation. Les derniers mois ont prouvé qu’il n’y a pas de remplaçant ou d’alternative à l’UNRWA..»
En tant que plus grande organisation humanitaire sur le terrain à Gaza, l’UNRWA est l’épine dorsale de l’opération d’aide dans l’enclave, gérant des abris accueillant plus d’un million de personnes, distribuant de la nourriture, fournissant des soins de santé primaires et coordonnant la logistique des livraisons d’aide.
Deux cents jours après le début de la guerre, la priorité est désormais d’acheminer les fournitures indispensables, notamment de la nourriture, à Gaza, où la population est devenue presque entièrement dépendante des dons et de l’aide humanitaire.
Le bombardement continue
Pendant ce temps, l’UNRWA a condamné la poursuite des « bombardements et attaques » contre ses installations à Gaza.
Dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X, l’UNRWA a déclaré qu’une école transformée en refuge dans le camp de Nuseirat avait été prise pour cible à trois reprises les 11 et 13 avril, tuant sept personnes et causant des blessés et d’autres déplacements.
Dans une autre publication sur les réseaux sociaux, l’agence a indiqué qu’elle avait mené une mission avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) vers le nord de Gaza mardi pour fournir une aide médicale et une purification de l’eau vitales aux habitants de Jabalia.
