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    L’actualité mondiale en bref : Le projet de colonisation israélien condamné, les enlèvements dans le nord du Nigeria et l’inquiétude suscitée par les attaques pré-électorales signalées en Inde

    Dans une déclarationTor Wennesland a rappelé que toutes les colonies israéliennes dans le territoire palestinien occupé sont illégales au regard du droit international.

    Les permis pour les nouvelles habitations ont été approuvés par les autorités israéliennes mercredi, le premier depuis le déclenchement de la guerre à Gaza le 7 octobre.

    Selon les médias, ces permis signifient que plus de 20 000 logements ont été approuvés dans des colonies illégales au cours de l’année écoulée.

    « L’expansion des colonies israéliennes continue d’être un moteur de conflit en Cisjordanie occupée, renforçant davantage l’occupation et portant atteinte au droit des Palestiniens à l’autodétermination et à un État indépendant », a déclaré M. Wennesland.

    Victimes en Cisjordanie

    Depuis le 7 octobre, 416 Palestiniens ont été tués et 4 658 Palestiniens ont été blessés, dont 718 enfants, dans des incidents liés au conflit en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, et en Israël, selon le derniers chiffres publiés par le bureau de coordination de l’aide de l’ONU OCHA.

    Depuis le début de l’année, 101 Palestiniens au total ont été tués, contre 71 sur la même période en 2023, la majorité par les forces israéliennes.

    Depuis le 7 octobre, 15 Israéliens, dont quatre membres des forces israéliennes, ont été tués et 90 blessés dans des incidents liés au conflit en Cisjordanie, notamment à Jérusalem-Est, et en Israël.

    Les enlèvements massifs au Nigeria condamnés

    Le plus haut responsable humanitaire de l’ONU au Nigeria a condamné l’enlèvement présumé de plus de 200 personnes dans le nord-est du pays.

    Mohamed Malick Fall a déclaré mercredi dans un communiqué qu’un groupe armé non étatique aurait enlevé des personnes dans des camps de déplacés internes dans l’État de Borno.

    Les victimes se seraient aventurées au-delà de la sécurité des tranchées entourant la ville de Ngala à la recherche de bois de chauffage.

    Il est extrêmement dangereux de le faire, avec des meurtres, des enlèvements, des recrutements forcés et des violences sexuelles et basées sur le genre, préviennent les humanitaires.

    Dans un communiqué, M. Fall a noté que certaines femmes âgées et enfants de moins de 10 ans avaient été libérés, mais que de nombreuses personnes restaient portées disparues.

    Le haut responsable humanitaire a également déclaré qu’il était solidaire des familles de toutes les personnes enlevées et a appelé à leur libération.

    Quelque deux millions de personnes ont fui vers les villes des États nigérians de Borno, d’Adamawa et de Yobe pour se mettre en sécurité, après plus d’une décennie de conflit armé qui a laissé de nombreuses zones hors du contrôle du gouvernement.

    Des écoliers enlevés

    Jeudi, plus de 100 écoliers nigérians ont été enlevés dans la ville de Kuriga, au nord-ouest du Nigeria, selon les médias.

    Les élèves âgés de huit à 15 ans auraient été arrêtés en compagnie d’un enseignant après que des hommes armés à moto soient entrés dans la zone de rassemblement de leur école.

    Des témoins oculaires ont rapporté qu’un élève avait été abattu lors du raid. Il semble que l’incident n’ait aucun lien avec l’enlèvement apparent de femmes et d’enfants au début de la semaine dans le nord-est du pays.

    Inde : des experts des droits de l’homme tirent la sonnette d’alarme sur les attaques contre les minorités à l’approche des élections

    Des experts indépendants des droits de l’homme de l’ONU jeudi a tiré la sonnette d’alarme suite aux informations faisant état d’attaques contre des minorités, des professionnels des médias et des militants de la société civile en Inde, appelant les autorités à agir alors que le pays se prépare à se rendre aux urnes en avril.

    L’ONU Conseil des droits de l’hommeLes experts désignés ont exprimé leur inquiétude quant au risque d’aggravation de la situation dans les mois à venir, à l’approche des élections nationales.

    Ils ont cité des informations faisant état de « rhétorique déshumanisante », d’incitations à la discrimination et à la violence, de violences perpétrées par des groupes d’autodéfense, de démolitions ciblées, de disparitions forcées et de détention de défenseurs des droits et de journalistes.

    « Nous appelons l’Inde à mettre pleinement en œuvre ses obligations en matière de droits de l’homme et à donner un exemple positif en inversant l’érosion des droits de l’homme et en répondant aux préoccupations récurrentes soulevées par les mécanismes des droits de l’homme de l’ONU », ont déclaré les experts.

    Ils ont noté que sur 78 communications envoyées par des experts des droits de l’homme des Nations Unies au cours des cinq dernières années, seules 18 avaient reçu des réponses du gouvernement qui pouvaient être rendues publiques.

    Les experts ont également regretté que, malgré l’invitation permanente de l’Inde à l’ONU Procédures spéciales depuis 2011, aucune visite dans le pays n’a eu lieu depuis 2017, avec 15 demandes actives en attente d’experts des droits de l’homme de l’ONU auxquelles il n’y a pas eu de réponse.

    Prendre des « mesures concrètes »

    Ils ont exhorté l’Inde à prendre des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations soulevées dans leurs communications et rapports précédents.

    « À la lumière des rapports continus faisant état de violences et d’attaques contre les minorités religieuses, raciales et ethniques, ainsi que d’autres problèmes graves liés aux droits de l’homme, et de l’absence apparente de réponse des autorités aux préoccupations exprimées, nous sommes obligés d’exprimer notre grave préoccupation, en particulier compte tenu de la nécessité de pour une atmosphère propice à des élections libres et équitables, conformément à l’aspect d’alerte précoce de nos mandats », ont-ils déclaré.

    Les rapporteurs spéciaux et autres experts indépendants en matière de droits ne font pas partie du personnel de l’ONU, ne reçoivent pas de salaire pour leur travail et sont indépendants de tout gouvernement ou organisation.

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